Colloque, La définition des « limites planétaires » Quelles implications pour le droit et la gouvernance internationale ?, 12 et 13 mai 2022

Selon les auteurs d’un article paru dans la revue Nature en 2009, la Terre présenterait neuf seuils biophysiques qui seraient – non sans liens entre eux – de véritables frontières à ne pas dépasser pour éviter des modifications brutales, non-linéaires, potentiellement catastrophiques et largement imprévisibles de l’environnement. Ils portent sur le changement climatique, la couche d’ozone dans la stratosphère, l’acidité des océans, les transformations de l’occupation du sol, la perte de biodiversité, la consommation d’eau douce, les cycles de l’azote et du phosphore, la pollution aux aérosols atmosphériques, la pollution chimique. Nous aurions déjà atteint le point de basculement pour au moins cinq frontières, s’agissant de l’intégrité de la biosphère et notamment de la perte de biodiversité, des cycles biogéochimiques (azote, phosphore), de la déforestation et des changements climatiques et tout récemment de la pollution chimique.

Les auteurs en concluent que, de ce point de vue, nous sommes sortis d’un « espace de fonctionnement sécurisé » (a « safe operating space for humanity ») pour entrer dans une zone à risque, éprouvant au-delà du raisonnable
les capacités de résilience de notre biosphère.
Les « frontières planétaires », chiffrées, se présentent comme autant d’objectifs stratégiques, dont la réalisation peut être régulièrement mesurée. Mais, définies par des scientifiques en dehors de tout cadre démocratique, doivent-elles être réellement traduites en des objectifs et actions concrets des politiques publiques et privées ? Peuvent-elles seulement l’être et, si oui, comment ? Comment ces objectifs globaux peuvent-ils pénétrer les arcanes de la gouvernance internationale ? Comment des objectifs par définition « macro » peuvent-ils être déclinés en pratique à l’échelle régionale (Union européenne) ou nationale (voir en France les propositions de la Convention citoyenne pour le climat de création d’une haute autorité des limites planétaires ou d’une
incrimination d’écocide dans le cadre des limites planétaires) ?
Les Rencontres internationales d’Aix-en-Provence réunissent tous les deux ans le monde académique
et des praticiens sur des sujets d’actualité du droit et des relations internationales.

Ce projet repose sur un partenariat entre l’UMR DICE, Sciences Po Aix et l’Institut méditerranéen
pour la transition environnementale (ITEM).

Programme : La définition des « limites planétaires » Quelles implications pour le droit et la gouvernance internationale ?

Participation en présentiel : inscription gratuite mais obligatoire avant le 4 mai 2022

Participation à distance : inscription gratuite mais obligatoire avant le 10 mai 2022

Après inscription, vous recevrez par courriel les liens vous permettant de vous connecter

inscription.colloque.ceric@gmail.com (préciser impérativement si en présentiel ou à distance)

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