Depuis de longs mois, la pandémie de Covid 19 a pesé sur l’existence de toutes et tous. Au nom de la lutte contre celle-ci, et, à travers elle, de la préservation de la santé et de la vie des populations, ont été imposées, de manière directe ou indirecte, des limitations aux droits et libertés fondamentaux d’une ampleur et d’une durée absolument considérables, voire inédites. L’affrontement de cette crise a constitué, dans toutes les sphères juridiques – nationales, européennes et internationales –, un laboratoire sans précédent d’émergence de nouvelles interrogations et hypothèses sur le point d’équilibre à atteindre entre droits rivaux, et sur le rôle requis de la part de la puissance publique. D’une part, il est attendu des autorités publiques qu’elles préviennent la violence que la pandémie exerce, de manière inégale et sournoise, vis-à-vis de certains groupes vulnérables de la population. D’autre part, la réponse publique déployée pour lutter contre la propagation du virus constitue, par elle-même, une violence qui doit être modérée.
L’objet du présent colloque, bilingue, est de recenser ces questions et de mettre à l’épreuve ces hypothèses. Il développera pour ce faire une approche interdisciplinaire, et placera à l’avant-plan les dimensions européennes, internationales et comparatives des problématiques traitées. Rassemblant des intervenant.e.s issu.e.s de multiples universités, belges et étrangères, ce colloque est issu de l’initiative conjointe de centres d’études rattachés à l’ensemble des universités de la Communauté française et de l’Université de Luxembourg, en partenariat avec l’Institut Egmont.
Pour plus d’information consulter le site http://www.circ.usaintlouis.be/hrinpandemictimes/