L’année 2017 est sans conteste celle des plus grandes avancées en matière de défense européenne depuis bien longtemps avec la mise sur pied de la capacité militaire de planification et de conduite (MPCC), le lancement du fonds européen de défense et les discussions actuelles sur l’institution de la Coopération structurée permanente. Le récent discours sur l’Europe prononcé à la Sorbonne par Emmanuel Macron a rappelé que l’objectif en matière de défense « doit être la capacité d’action autonome de l’Europe, en complément de l’OTAN », ce qui impose de permettre « « une culture commune stratégique » et des « changements profonds » dans la culture des Etats membres. De nouvelles propositions concrètes sont sur la table.
Pour ces raisons, Blogdroiteuropeen a souhaité s’intéresser à l’impact de ces évolutions en matière de défense sur le droit de l’Union européenne et, parallèlement, se demander dans quelle mesure le traitement par l’Union européenne de cette thématique va entraîner un renouveau des règles nationales en matière de défense. Plusieurs chercheurs (en droit, en science politique et en économie) on répondu à notre appel à propositions.
Chaque jeudi blogdroiteuropéen publiera à 10h 00 une contribution successivement autour des trois thématiques suivantes :
- l’historique et les avancées de la PSDC;
- le développement d’une politique industrielle européenne et
- la juridicité de la PSDC
Demain nous publierons une contribution d’ Adrien CARALP sur « La pyramide industrielle, grille de lecture de la possible consolidation européenne de l’armement ? »
En attendant vous pouvez re (lire) les trois premières contributions de notre e-conférence :
La Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de sa naissance à sa renaissance : quelle portée exacte de sa récente relance ? par Professeur Catherine SCHNEIDER
La France et l’Allemagne face à la relance de la PSDC après le Brexit : Le retour du moteur franco-allemand ? par Delphine DESCHAUX-DUTARD
Le Fonds européen de la défense : un tournant pour l’Union européenne ? par Stéphane RODRIGUES