Dans cette petite vidéo, le député Cédric Villani rappelle l’ambivallence du lien entre intelligence artificielle et changement climatique et la nécessité d’une coordintation européenne pour rendre l’IA durable.
Pour aller plus loin :
Rapport Villani, Donner du sens à l’intelligence artificielle, Documentation Française 2018 notamment la partie 4 consacrée à l’intelligence artificielle au service d’une économie plus écologique. Parmi les propositions faites qui devraient retenir l’attention notamment des juristes:
- Mettre en place une plateforme au service de la mesure de l’impact environnemental des solutions numériques intelligentes
- penser une intelligence artificielle moins consommatrice d’énergie en accompagnant l’industrie du cloud européen dans le sens de sa transition écologique (optimiser et recycler de l’énergie des data centers, mettre en place un label pour favoriser le recours aux fournisseurs de cloud écologiques notamment par les autorités publiques
- libérer la donnée écologique
Plus globalement pour ceux que la sobriété numérique intéressent voir aussi :
– rapport du Schift Project sur la sobriété numérique, octobre 2018
– La face cachée du numérique, réduire l’impact du numérique sur l’environnement, Ademe 2018
(Re)voir les autres posts notre rubrique sur le changement climatique
La communauté des acteurs du numérique responsable et de la sobriété numérique édite un blog depuis 2004 : https://www.greenit.fr
Et un livre vient de sortir sur le sujet (par l’auteur de l’expression sobriété numérique) : « Sobriété numérique : les clés pour agir » chez Buchet-Chastel, cf : http://www.buchetchastel.fr/sobriete-numerique-frederic-bordage-9782283032152
Enfin, une vaste étude sur l’empreinte environnementale du numérique mondial sera publié en octobre.
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